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Les genres de vie des populations de la forêt dans le Cameroun oriental

[article]

Année 1946 297 pp. 19-38
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19.

LES GENRES DE VIE DES POPULATIONS DE LA FORÊT DANS LE CAMEROUN ORIENTAL

(Pl. IV.)

On retrouve au Cameroun les grandes zones de végétation de l'Afrique occidentale, mais à une latitude un peu plus méridionale : les steppes sahé- liennes et la brousse-parc soudanaise au Nord du plateau de l'Adamaoua, les savanes subforestières de la zone dite guinéenne à peu près entre le 8e et le 4e parallèle, enfin, au Sud, la grande forêt dense. Mais, tandis que, en Afrique occidentale, la bande forestière n'a jamais plus de 300 km. de large, rétrécierentre la savane et la mer, la forêt camerounaise se soude à l'immense silve équatoriale du Congo et de l'Afrique Équatoriale Française. Sa limite septentrionale est très sinueuse (fig. 1) : voisine du parallèle 4°5 de Bangui au Nord de Yaounde, elle recule dans la région frontière et près de Yaounde ou s'avance vers le Nord jusqu'au pied des montagnes au Nord de Douala ; elle pousse même une pointe jusqu'au 6e parallèle entre les 13e et 14e méridiens. Ces irrégularités s'expliquent plutôt par le défrichement que par le relief et le climat.

La moitié orientale de la forêt camerounaise au delà du méridien 12°5, seule étudiée ici1, s'étend sur des plateaux de 450 à 750 m., faits de schistes métamorphiques, de gneiss et de granites. Ce sont des éléments de la très vieille pénéplaine africaine qui a nivelé les chaînes précambriennes et qui a été un peu soulevée depuis. Une faible surface est drainée par le Nyong qui se jette dans l'Atlantique ; presque tout le drainage se fait vers le Congo par l'intermédiaire de la Sanga.

Le climat est très voisin du type equatorial pur (fig. 2). Les amplitudes annuelles des températures sont très faibles ; les pluies sont assez régulières, avec deux maxima de printemps et d'automne correspondant au passage du Soleil au zénith, un minimum secondaire d'été et une période relativement sèche d'hiver. Le total annuel est d'environ 1 m. 50, donc très sensiblement moins élevé que dans les forêts de l'Ouest et surtout du littoral. Mais cette différence ne paraît avoir de conséquences qu'au point de vue f loris- tique2. C'est partout la même forêt ombrophile, haute, dense et variée, qui se présente tantôt sous son aspect « primaire », voisin de la haute futaie, et tantôt sous l'aspect « secondaire », alors plus touffue et impénétrable, avec des espèces de lumière et d'innombrables lianes (pl. IV, A).

La forêt orientale est habitée par des populations arriérées, encore mal dégagées de l'économie primitive de cueillette, de chasse et de pêche, malgré les progrès agricoles accomplis récemment grâce aux efforts de l'adminis-

1. Cette étude est le fruit d'enquêtes faites sur place en août 1944. Elle doit beaucoup à divers rapports d'administrateurs conservés dans les archives des centres de région ou de subdivision. Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux administrateurs et à leurs adjoints qui n'ont rien négligé pour favoriser mon travail et m'ont reçu avec sympathie. 2. Voir en particulier L. Hedin, Étude sur la forêt et les bois du Cameroun sous mandat français, Paris, 1930.

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